EXPOSITION : EXHIBITION
du 3 septembre au 11 octobre
September 3rd to October 11th
© Galerie Mansart, Karim Borjas
Motoko Tachikawa est maître en rituels. Son travail s’organise
avec minutie autour d’étapes circonstanciées et d’actions
consécutives. D’abord, elle observe, puis sélectionne, enfin
immortalise certains composants aléatoires. Elle archive certains
éléments choisis dans un artefact final prenant la forme d'une toile,
d’un livre, d’une collection de photographies ou de dessins.
Une grande partie du travail de Motoko Tachikawa est centré sur
le végétal. Orchidées, pétales, photographies de champs, ou tout
dernièrement la série Mauvaise herbe, qui est un riche corpus de
travaux autour des plantes indésirables du jardin. Suivant ses rituels,
elle a d’abord observé, puis photographié et scanné des centaines de
mauvaises herbes, les recueillant dans des collages artistiques, les
transformant en objet recherché plutôt qu'indésirable.
La seconde partie de son travail tourne autour de l'archivage du
passage du temps. Que ce soit par l'observation délicate des objets
que sa fille collectait pendant son enfance (Les trésors de Yukiko), ou
par la documentation soigneuse des médicaments de son père sur son
lit de mort (Morning, Noon & Night), il semble que l'essence du travail
de Tachikawa pivote sur l'éternelle interrogation humaine du dualisme
de la vie et de la mort.
Sa dernière série - Egg Shells - exposée à la Galerie Mansart à partir
du 3 septembre, rassemble des coquilles d’oeufs cassées amassées
depuis de longs mois. Selon les propres mots de l'artiste :
« Chaque fois que je casse un oeuf, j'ai l'impression de briser un petit
monde ... un monde très fragile. Et l'intérieur est vide ... »
avec minutie autour d’étapes circonstanciées et d’actions
consécutives. D’abord, elle observe, puis sélectionne, enfin
immortalise certains composants aléatoires. Elle archive certains
éléments choisis dans un artefact final prenant la forme d'une toile,
d’un livre, d’une collection de photographies ou de dessins.
Une grande partie du travail de Motoko Tachikawa est centré sur
le végétal. Orchidées, pétales, photographies de champs, ou tout
dernièrement la série Mauvaise herbe, qui est un riche corpus de
travaux autour des plantes indésirables du jardin. Suivant ses rituels,
elle a d’abord observé, puis photographié et scanné des centaines de
mauvaises herbes, les recueillant dans des collages artistiques, les
transformant en objet recherché plutôt qu'indésirable.
La seconde partie de son travail tourne autour de l'archivage du
passage du temps. Que ce soit par l'observation délicate des objets
que sa fille collectait pendant son enfance (Les trésors de Yukiko), ou
par la documentation soigneuse des médicaments de son père sur son
lit de mort (Morning, Noon & Night), il semble que l'essence du travail
de Tachikawa pivote sur l'éternelle interrogation humaine du dualisme
de la vie et de la mort.
Sa dernière série - Egg Shells - exposée à la Galerie Mansart à partir
du 3 septembre, rassemble des coquilles d’oeufs cassées amassées
depuis de longs mois. Selon les propres mots de l'artiste :
« Chaque fois que je casse un oeuf, j'ai l'impression de briser un petit
monde ... un monde très fragile. Et l'intérieur est vide ... »
Motoko Tachikawa is a master of rituals. Her work is meticulously
planned around stages and actions. She will actively observe,
later select, then immortalize certain components, in order to
eventually archive the elements into a final artefact. This can take
the form of a painting, a book, a collection of drawings or photographs.
A big part of Motoko Tachikawa’s work is centered around nature.
Orchids, petals, photographs of fields, or lately - the series Unwanted
Plant - a full body of work revolving around garden weeds. Following the
above-mentioned carefully planned ritual, she observed, photographed
and scanned hundreds of weeds, collecting them in fine art collages,
giving them a wanted, rather than an unwanted role.
The other part of her work revolves around the archival of the passing
of time. Whether through mindful observation of objects her small
daughter would collect during her childhood (Les trésors de Yukiko),
or through the attentive documentation of her father’s medicine on
his death bed (Morning, Noon & Night), it seems as the essence of
Tachikawa’s work pivots on the everlasting human query of dualism of
life and death.
Her latest series - Egg Shells - on view at Galerie Mansart starting on
September 3rd, records many long months worth of broken eggs. In
the artist’s own words:
“Every time I break an egg, I feel like I am breaking a little world...a very
fragile world. And the inside is empty... ”
planned around stages and actions. She will actively observe,
later select, then immortalize certain components, in order to
eventually archive the elements into a final artefact. This can take
the form of a painting, a book, a collection of drawings or photographs.
A big part of Motoko Tachikawa’s work is centered around nature.
Orchids, petals, photographs of fields, or lately - the series Unwanted
Plant - a full body of work revolving around garden weeds. Following the
above-mentioned carefully planned ritual, she observed, photographed
and scanned hundreds of weeds, collecting them in fine art collages,
giving them a wanted, rather than an unwanted role.
The other part of her work revolves around the archival of the passing
of time. Whether through mindful observation of objects her small
daughter would collect during her childhood (Les trésors de Yukiko),
or through the attentive documentation of her father’s medicine on
his death bed (Morning, Noon & Night), it seems as the essence of
Tachikawa’s work pivots on the everlasting human query of dualism of
life and death.
Her latest series - Egg Shells - on view at Galerie Mansart starting on
September 3rd, records many long months worth of broken eggs. In
the artist’s own words:
“Every time I break an egg, I feel like I am breaking a little world...a very
fragile world. And the inside is empty... ”